Si vous me suivez sur
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Facebook, vous devez savoir que j’ai acheté un appareil photo jetable étanche pour immortaliser ma nièce à la piscine. Et si ce n’est pas le cas, c’est mal ! Dépêchez vous de le faire 😉 Puisque tout est maintenant dit concernant l’article du jour, j’en ai fini pour l’introduction… place aux photos !!
Parmi toutes les photos, il y a en a de très sympathiques (les onze premières), d’autres acceptables (les suivantes) et des ratés définitifs (photos toutes noires, non exploitables).
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#01 Je me suis positionné sous l’eau et ma nièce a nagée au dessus de moi en m’envoyant des bisous |
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#02 Aimy qui plonge a environ 80cm de profondeur pour attraper la balle de golf |
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#03 Aimy en mode » Nirvana » |
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#04 |
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#05 Réception d’un saut du plongoir |
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#06 Réception d’un saut du plongeoir, sans oublier de faire coucou comme je lui ai demandé |
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#07 Cette fois ci c’est un petit dauphin qu’elle va récupérer |
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#08 Réception d’un saut du plongeoir, avec mes bulles au premier plan |
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#11 Deux dauphins ! ^^ |
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#14 En exploration sous marine avec son père |
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#16 Vue d’en dessous |
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#18 Celle ci aurait été super si j’avais eu un peu plus d’Aimy, mais je l’aime bien quand même 🙂 |
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#19 Aimy et son père |
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#20 Aimy et moi |
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#21 Photo prise par Aimy, de son père et moi. Elle n’appuyait pas au bon endroit, alors j’ai voulu remonter pour lui remontrer où appuyer, mais elle a finalement trouvée toute seule. Voilà le résultat 😉 |
Ce fût un réel plaisir de faire ces photos, d’une part parce que ça se passait sous l’eau, et d’autre part pour la nostalgie que me procurait l’utilisation d’un appareil photo jetable.
J’adore l’eau, dès que je suis à la piscine ou dans la mer, je plonge. Être sous l’eau me donne vraiment le sentiment d’être libre, de pouvoir aller où je veux en maitrisant mon corps. C’est un peu comme se retrouver sur la Lune, la durée du voyage en moins. Un paradoxe pour quelqu’un qui n’aime pas tellement le poisson, j’aurai peut être aimé en être un moi même ^^ Quand je vois ces mecs qui peuvent rester en apnée pendant cinq, dix, quinze ou vingt minutes, je les envi à un point que vous ne pourriez imaginer.
Un peu de mélancolie… Il aurait suffit que je me rase pour réellement me croire de retour en colonie de vacances ! C’est à cette période que j’ai découvert sans m’en rendre compte la photographie. À cette époque, où le numérique n’était pas aussi abordable qu’aujourd’hui, mes parents me laissaient toujours partir avec un appareil photo jetable me permettant de ramener vingt quatre souvenirs. Tourner la molette jusqu’à ce que le cliquetis se fasse silence. Appuyer sur le gros bouton pour déclencher et recommencer la première étape, sans oublier de vérifier le nombre de photos restantes. Très agréable !
Rester quelques dizaines de secondes sous l’eau ou utiliser un appareil photo jetable, c’est facile. Mais faire les deux en même temps, c’est une autre histoire ! La respiration, ou plutôt la non-respiration, n’est pas un problème pour moi. Par contre, la poussée d’Archimède en est un ! La quoi ? Rappelez vous, la force exercée sur un volume immergé est égale au poids du volume d’eau déplacé par ce dernier. Tout va bien ? Besoin d’une traduction ? Je reformule. Si je plonge trop tôt, je remonte avant de pouvoir déclencher. Et si je plonge trop tard, toutes les bulles qui résultent de ma plongée se retrouvent au premier plan de mon cliché 😉 Le timing est donc important. Il y a une solution pour flotter au fond de la piscine, tellement innovante et exceptionnelle qu’on ne sait même pas comment elle a été créée, il s’agit de la « jambe ». Et il s’agissait de celle de mon frère, qui me maintenait sous l’eau ou m’écrasait selon les points de vue, le regard tourné vers la surface. Le principal, c’est que ça fonctionne 🙂
Il n’y a pas que la science qui m’a causée quelques problèmes… Comme vous pouvez le voir sur la photo #20 contrairement à la #21 🙂, je porte un masque pour plonger dans la piscine. Le viseur de l’appareil photo se retrouve donc à environ deux centimètres de mon oeil, ce qui réduit le champ de vision de la scène à immortaliser. Je le savais j’avais fais quelques pseudos tests avant et j’en ai tenu compte, mais les cadrages ne sont pas pour autant tous réussis. Pas grave, l’essentiel est d’avoir des images. Et accessoirement un bout de ma nièce dessus 🙂
Le décompte est arrivé à son terme, le compteur remis à zéro. La pellicule est pleine et il faut maintenant développer les photos. N’ayant aucune connaissance en la matière, je l’ai fait faire par la petite boutique photo située près de chez moi. C’est assez rigolo de se retrouver contraint d’attendre le développement de ses photos. d’abandonner son compagnon d’un instant pour retrouver ses souvenirs sur papier glacé. Les vingt et une impressions m’auront couté 12€, soit 0,5€ de plus que l’appareil. Mais la prochaine fois, je ne ferrai que la deuxième option que j’ai choisis, la numérisation des négatifs. Non seulement ça ne coûte que 5€, mais en plus je n’ai pas besoin d’avoir toutes les photos imprimées, qui plus est dans un format ridicule, avec des photos non améliorées. Fini le développement, je prioriserais la numérisation et développerai selon l’envie.
Pour numériser soi même des négatifs, il vaut mieux avoir un bon scanner et s’il est prévu pour ça, c’est encore mieux. Mais ça coûte cher, trop pour l’utilisation que j’en aurai. On m’a chuchoté une astuce merci Marc qui consiste à photographier les négatifs avec son reflex. Et c’est sur internet que j’ai trouvé une idée assez sympa pour réaliser tout ça: utiliser (ou confectionner) un rouleau en carton que l’on vient positionner autour de l’objectif, une fente pour passer les négatifs, placer une source lumineuse devant l’appareil, faire la mise au point et déclencher. À tester.
Une fois les photos converties en pixels, il ne me restait plus qu’à les améliorer au temps que faire ce peut sous LR. Les fichiers pèsent environ 5Mo mais sont forcement au format jpeg. Autant dire que le laboratoire informatique ne ferra pas de miracle 🙂 Mais les photos sont déjà très correctes à la base, j’en suis même, peut être à tord, étonné. J’ai donc principalement ajusté le couple luminosité/contraste, la balance des blancs et un très léger traitement du bruit. Rien de drastique, mais un poil nécessaire.
J’ai vraiment adoré ce moment passé sous l’eau à prendre des photos, une découverte pour moi. C’est une expérience que j’en envie de renouveler, et que je regrette de ne pas avoir fais avant. J’espère que cela vous motivera à essayer cette pratique, l’investissement est minime comparé à un caisson étanche pour reflex, et le résultat est très satisfaisant !