Technique en test: le contre-jour

on 20 février 2013 in Non classé by with No Comments

Il y a de nombreuses techniques en photographie, et je crois en toute honnêteté que je n’en maitrise aucune. Du moins, pour l’instant. Je me suis essayé aujourd’hui à la technique du contre-jour.

Pour l’appréhender, j’ai lu des articles avant de passer à la pratique. Je vous propose donc trois lectures: l’article d’Anne-Laure Jacquart, celui de Laurence Chellali de PhotoFolle et celui du blog Aube-Nature.

En Théorie
Pour résumer très rapidement les liens que j’ai cité précédemment, la théorie nous apprend les points suivants:
  • La mesure de l’exposition est très très importante.
  • Il faut utiliser le mode de mesure de la lumière « Spot » pour mieux isoler le sujet. 
  • La correction d’exposition est ici très utile: sur-exposer donnera un aspect fantomatique, sous-exposer accentuera le contre-jour.
  • Jouer avec les ombres peut également être très intéressant.
  • Le sujet doit obligatoirement se détacher du second plan.

Premier problème: comment passer de la théorie à la pratique ? Comment faire cette fameuse mesure de l’exposition ?

(N’oubliez pas de lire les liens: les articles, très complets, sont extrêmement intéressants)

En Pratique
Il faut utiliser le bouton AE-L/AF-L qui permet, suivant la façon dont vous l’avez programmé, de verrouiller la mesure d’exposition et/ou la mise au point.
Je ne m’y étais jamais intéressé, c’est maintenant chose faite. Sur mon boitier, le Nikon D3100, ce bouton peut être programmé de différentes façons:
  • Mémo exposition/AF: l’exposition ET la mise au point seront verrouillées uniquement lorsque l’on appui sur le bouton
  • Mémo exposition seule: l’exposition sera verrouillée uniquement lorsque l’on appui sur le bouton
  • Mémo AF seule: la mise au point sera verrouillée uniquement lorsque l’on appui sur le bouton
  • Mémo exposition (tempo): l’exposition sera verrouillée jusqu’à ce que l’on appui de nouveau sur le bouton, il n’est pas utile de le maintenir enfoncé.
J’ai choisi de programmer la touche avec la quatrième méthode: le verrouillage de l’exposition seulement, avec la temporisation. 

Pour faire ce réglage: appuyez sur le bouton menu, allez dans « menu configuration » puis « Commandes ». C’est là que vous pourrez « programmer » le bouton (ainsi que le bouton « Fn » au passage, que je vous conseille de régler sur « ISO »).
Dans la pratique, il faut utiliser deux fois de suite la mi-course du bouton de déclenchement: une fois pour faire la mesure d’exposition (voir points 1 à 4), puis une seconde fois pour faire la mise au point et déclencher (voir points 5 et 6).
La méthode est donc la suivante:
  1. Positionner le collimateur central (préalablement sélectionné) là où l’on souhaite faire notre mesure (en générale, pour ce genre de photo, ce sera le ciel).
  2. Enfoncer le déclencheur à mi-course: l’appareil photo effectue alors la mise au point (que l’on modifiera juste après) et la mesure d’exposition.
  3. Sans relâcher le bouton, il faut verrouiller l’exposition en appuyant sur la fameuse touche AE-L/AF-L. 
  4. Relâcher le bouton de déclenchement: maintenant, le boitier ne fera pas de nouvelle mesure d’exposition tant qu’elle ne sera pas déverrouillée. Un indicateur devrait se trouver dans le viseur, assurant alors que le verrouillage est effectif.
  5. Effectuer la mise au point: pour cela, enfoncer à nouveau le déclencheur à mi-course là où on le souhaite.
  6. Recadrer la scène, sans relâcher le bouton (permet de maintenir la MAP): il ne reste plus qu’à déclencher en appuyant totalement sur le bouton 
J’espère que cela éclairera certains débutants, ce n’était en tout cas pas évident pour moi.
Mes Essais
Ce ne sont pas réellement mes premiers essais: j’ai déjà fais des photos de contre-jour, mais presque par hasard, principalement avant de m’intéresser à la photographie. Voici un exemple récent.
J’ai hésité à vous présenter mes clichés, et vous allez vite comprendre pourquoi: je n’ai pas réussi 🙁
(Les photos sont brutes: vu qu’elles ne sont pas jolies, je ne perd pas de temps à les post-traiter. C’est vraiment pour illustrer mon échec ^^)
Ai-je mal géré la mesure d’exposition ? Aurai-je dû jouer sur la correction d’exposition ? 
Une chose est sûr, mes sujets n’étaient pas suffisamment détachés de l’arrière plan. Sur cette dernière, j’ai cru avoir trouvé un bon endroit pour faire des essais: une ruelle, beaucoup de lumière qui arrive en face, des passants… Ce n’était malheureusement pas suffisant !

Pour me trouver une excuse, la météo n’était pas en ma faveur: les nuages ne cessaient de passer devant le soleil, la luminosité changeant alors d’une seconde à l’autre.
Si vous avez des conseils à ajouter, n’hésitez pas, je n’attend que ça 😉

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