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  • Portraits volés dans Paris

    Depuis un moment déjà j’ai cette envie d’aller dans Paris pour une séance de portraits volés. Et à force de voir les collègues photographes nous proposer leur propres séances de shooting, cela m’a d’autant plus motivé. 
    Direction Paris et la plus grande gare d’Europe: la Gare du Nord. Juste à côté, la Gare de l’Est. J’ai décidé de rester dans ce coin, je me suis donc baladé dans les rues, Reflex autour du coup. 
    J’ai pris mon courage à deux mains pour m’approcher des gens et oser déclencher !
    Pas de suspens, j’ai réussi. J’ai eu du mal à m’y mettre, mais ça a été bien plus facile d’arrêter: j’ai eu deux légers soucis qui m’ont un peu calmés dans mon élan photographique. Je vais bien sûr en parler dans la suite.

    Ma sortie photo en quelques chiffres:

    • 1h30 à prendre des photos
    • 173 photos prises
    • 32 photos retenues
    • 65 personnes photographiées
    • 13 regards captés
    • 2 personnes réticentes
    • 1 « pénible » (explications dans la suite)
    Maintenant, place aux clichés !

    Paris #01
    Paris #02

    Paris #03

    Paris #04

    Paris #05
    Paris #06
    Paris #07

    Paris #08
    Paris #09

    Paris #10

    Paris #11
    Paris #12
    Paris #13

    Paris #14

    Paris #15

    Paris #16

    Paris #17

    Paris #18

    Paris #19

    Paris #20

    Paris #21

    Paris #22

    Paris #23

    Paris #24

    Paris #25

    Paris #26 
    Paris #27

    Paris #28

    Paris #29

    Paris #30

    Paris #31

    Paris #32

    Légers Soucis
    Tout d’abord, une dame qui a remarqué que je la prenais en photo. Ça ne lui a pas plu, et elle me l’a gentiment fait savoir par un simple « non non, pas de photo ». J’ai simplement répliqué « c’est pas vous madame, c’est le bâtiment dernière ». Cela a suffit. J’ai choisis de ne pas publier sa photo.
    Et puis, une deuxième personne n’a pas apprécié le fait d’être immortalisé. À juste titre. Il s’agit d’un gérant des innombrables kiosques à journaux qui peuplent notre capitale. Je l’ai repéré au premier passage: je n’appercevais que son regard au dessus du comptoir. Ni une ni deux, je fais demi tour et, les pieds sur le palier, je shoot. Seulement, il s’était entre temps levé, et n’était pas très content de ma façon de faire. Je le comprend. Et il me l’a dit. Il n’a pas apprécié que je ne lui demande pas son autorisation. J’ai donc discuté un peu avec lui, en disant dès les début que je pouvais supprimer les photos s’il le souhaitait. Rien de bien méchant, puisque au final, après lui avoir expliqué ma démarche, il a accepté que je garde mes souvenirs. 
    Pour finir dans les « soucis », le pénible. Je précise « pénible » parce que cette dernière personne n’a pas eu la chance (si je peux dire) d’être un de mes sujets. Il a simplement remarqué que je photographiais les gens dans la rue. Il s’est approché de moi en me demandant s’il pouvait voir les photos que j’avais pris en passant devrait lui. Finalement, il était plus intéressé par les raisons qui me poussent à prendre des inconnus en photos que par mes photos elles mêmes. Par chance, je ne l’avais pas pris en photo. Par chance, ma parole a suffit à le satisfaire. Un peu inquiet au début, j’étais tout de même rassuré lorsqu’il est reparti.

    Mes Conseils
    J’ai beaucoup aimé cette sortie photo. C’est une expérience très enrichissante que je referais à coup sûr. Je vais vous donner mes conseils pour ce genre de pratique. Voici mon retour d’expérience:

    « Être trop discret vous empêchera de capter le regard des passants. »

    1. Pensez toujours à ne croiser le regard des gens qu’à travers votre objectif. Avant ou après le déclenchement, concentrez vous sur autre chose de manière à ne pas attirer son attention. Cela marche très bien ! La plupart des gens ne vous embêtera pas. 
    2. Lorsque l’on débute dans cette pratique, on a tendance à utiliser une longue focale (80mm ou plus) pour être plus loin du sujet. Pour plus de discrétion, donc. Cependant, être trop discret vous empêchera de capter le regard des passants. Selon moi, l’idéal est d’utiliser une focale de 35 ou 50mm. Cela vous obligera a vous approcher des gens, ce qui va attirer leur attention à ce moment là, et vous aurez donc leur regard. 
    3. Côté météo, n’oubliez pas de protéger votre appareil photo à l’aide d’un simple sac plastique. Surtout, faites attention aux stores des magasins: leurs fameuses goutes d’eau qui vous tombent habituellement dans le cou seront cette fois ci attirées par votre appareil ! Elles sont très vicieuses 🙂
    4. Lorsque vous faites une pause, faites la loin du lieu de vos dernières prises de vue. Cela vous évitera d’être embêté par des passants « pénibles » qui vous ont vu prendre des photos, et qui viennent vous poser des questions pas toujours évidentes. Thomas Leuthard n’en parle pas, il ne doit pas faire de pause ^^.

    Le point positif de cette sortie photo est évident: j’ai réussi à surpasser ma timidité, mon stress, ce qui m’a permis de prendre des clichés très proche des gens. Pour rappel, je shoote avec mon 35mm sur APS-C. 
    J’espère que ce retour d’expérience vous sera utile et que vous appréciez mes photos. Qu’en dites vous ?

    PS: Mes premiers essais de portraits volés: lire Candid Portrait.

    on 29 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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  • [Photo] Snow… and Sun !

    Snow… and Sun ! #iphone4S

    on 28 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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  • [Photo] Cocorico

    Cocorico (1/800s; f/4; ISO 100)

    on 26 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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  • Voyagez léger, utilisez le Cloud

    Avant d’acheter mon Reflex, je n’avais que mon iPhone 4S pour prendre des photos. En plus d’être toujours disponible, l’iPhone a d’autres avantages. Comme celui d’utiliser le Cloud pour retrouver vos photos chez vous, sur votre ordinateur. 
    Très pratique, puisque cela vous garantît presque de ne plus perdre vos clichés. Au cas où vous auriez un problème avec votre téléphone, les photos sont déjà sur votre Mac (ou ordinateur). 
    Maintenant que je possède un Reflex, j’utilise toujours mon iPhone pour cette fonction: si je ne suis pas chez moi, ce qui veut généralement dire sans mon Mac, je transfère les photos qui m’intéressent sur mon téléphone (ou le plus souvent sur iPad). 
    Les photos sont copiées dans la pélicule, au format RAW. Avec le flux de photos activé, je les retrouve sur iCloud, et donc sur mon Mac. En résolution d’origine, sans compression. 
    Utilisez les Scripts
    Mon souci, c’est que sur Mac, les photos sont en réalité disponible sur iPhoto (elles se trouvent dans le dossier « ~/Bibliothèque/Application Support/iLifeAssetManagement/assets/sub », pas vraiment idéal). Et je n’aime pas trop iPhoto, je préfère savoir mes clichés en lieu «sûr», dans un dossier que j’ai choisis et que je maîtrise. 
    Et pour cela, rien de plus simple: j’utilise la fonction Automator, disponible gratuitement sur tous les Mac (pour ceux qui sont sur Windows, orientez vous vers le logiciel « Action(s) »). J’ai donc créé un simple script qui va aller récupérer les photos du flux pour les copier dans un dossier que j’ai nommé «Flux de photos». C’est automatique !

    « C’est automatique ! »

    Je ne vais pas vous expliquer comment utiliser Automator, d’autres sites internet le font bien mieux que je ne le ferai. N’hésitez pas toute fois à me poser des questions si vous avez quelques doutes.

    Script de récupération des photos du flux vers un autre dossier

    Deux sauvegardes valant mieux qu’une, j’ai créé un second script. Celui ci va récuperer les photos du premier dossier, «Flux de photos», pour les copier dans un dossier spécifique, que j’ai choisis, de mon compte « Box ». Ce dernier est l’équivalent du dossier Dropbox, il permet d’uploader des fichiers sur mon compte Box (qui m’offre 50go d’espace disponible, et je possède deux comptes).

    Script de récupération des photos du Mac au compte Box (pour exemple)

    Cette derniere opération, tout aussi automatisée, me permet également de vérifier que les photos de mon flux iCloud ont bien été téléchargées sur mon Mac. Pour cela, je n’ai qu’à ouvrir l’app Box: si mes photos y sont présentes, c’est qu’elles sont forcément sur mon Mac, en lieu sûr.

    Il est possible de faire de même avec Flickr, du moins sur ce principe de « push ». En utilisant le service en ligne IFTTT, vous pourrez envoyer les photos présentes dans Dropbox (dossier choisis) vers votre compte Flickr. Je l’ai essayé, ça fonctionne plutôt bien (le dossier est vérifié toutes les quinze minutes).

    Pratique en Voyage
    Cette astuce est pratique pour les personnes qui veulent voyager léger. Un iPhone suffit. Un iPad est un plus. L’ordinateur n’est pas toujours utile. 
    Elle nécessite un accès à internet, mais pour de petites quantités de photos, votre connexion 3G fera l’affaire (en fonction de votre forfait Data, renseignez vous). Sur iPad, vous pouvez utiliser votre iPhone comme modem. L’idéal étant bien sur de disposer d’une connexion Wifi (à l’hôtel le soir, ou sur de nombreux hotspots).

    « Vous sélectionnez les photos qui vous plaisent, puis les copiez sur l’iPhone ou iPad. C’est tout. « 
    L’idée est la suivante: la journée vous prenez des photos, beaucoup de photos. Le soir, à l’hôtel ou ailleurs, vous sélectionnez les photos qui vous plaisent, puis les copiez sur l’iPhone ou iPad. C’est tout. La connexion internet fera son travail toute seule, en tâche de fond, et le lendemain matin, à coup sûr, vos photos seront doublement sauvegardées (si vous ne souhaitez pas laisser votre Mac allumé à la maison, les photos seront tout de même stockées dans le Cloud, et vous les récupérerez au prochain allumage). Vous pouvez supprimer les photos de votre iPhone et/ou formater votre carte mémoire et repartir pour une journée de photo !
    Il existe d’autres solutions, comme l’utilisation d’un disque dur permettant de décharger les cartes mémoire. Je peux comprendre que certains aient des craintes quant à la fiabilité d’un tel système (le Cloud), les serveurs de stockage n’étant pas infaillibles. Nos propres disques durs ne le sont pas non plus. Je ne sais pas quelle est la meilleur solution, c’est à vous de voir selon vos besoins. Je tenais simplement à parler de celle que j’ai choisis, craignant qu’elle ne soit trop méconnue. 
    Y aviez vous pensé ?

    on 24 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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  • #03 Une photo, une histoire

    Il fait froid, il neige, c’est l’hiver ! Les paysages sont quasiment monochromes mais quelques contrastes arrivent tout de même à se dégager.
    Cette fois ci, je suis sorti sans ma chienne. Non pas qu’elle n’apprécie guère la poudreuse, mais une petite blessure à la patte la contraint à se reposer.
    Je me suis donc préparé à affronter la météo, tant au niveau de mon matériel photo que de moi même:

    • Bottes, bonnet et gants
    • Sac à dos
    • Sac plastique pour protéger l’appareil de l’humidité (voir la photo)
    • Quelques pré-réglages: la sensibilité ISO au minimum (100), mode de mesure de la lumière sur « Spot », balance des blancs sur « Nuageux » (bien que, shootant en Raw, ce réglage peut être fait en post traitement)
    J’ai retenu trois clichés, dont un en particulier, qui est le sujet principal de cet article.
    Il y a quelques temps maintenant, une saison pour être précis, j’avais pris cette photo automnale:
    Autumn (Vitesse: 1/25; Ouverture: 5; ISO: 200)
    Pour la petite histoire, j’ai pris cette photo dans le cadre d’un concours organisé par ma commune. Le thème est « le patrimoine environnemental de Saint Prix sur fond de couleurs automnales ». Ce cliché fait parti d’une série de quatre, je vous en reparlerai aux alentours du 3 février, jour de résultat du concours. 
    Et bien j’ai tout simplement repris la même, version hivernale !
    Winter (Vitesse: 1/40; Ouverture: 8; ISO: 100)
    J’ai repris, autant que faire se peut, le même cadrage. J’en suis vraiment très satisfait parce que la comparaison des deux clichés permet de repérer les mêmes branches, la même scène, mais avec une toute autre atmosphère.
    Pour la première, j’avais augmenté la saturation pour accentuer les couleurs d’automne. Cette fois ci, j’ai décidé de mettre la photo en Noir & Blanc, toujours dans cet esprit de marquer un peu plus l’ambiance qui se dégage.
    Cet « exercice » photographique me plait beaucoup, alors j’ai décidé de refaire la même photo pour les deux saisons manquantes. Affaire à suivre.
    J’en profite tout de même pour vous montrer les autres clichés que j’ai retenu:
    Winter Art (Vitesse: 1/15; Ouverture: 8; ISO: 100)
    J’ai volontairement accentué la saturation sur celle ci, pour faire ressortir toutes ces belles couleurs. Ça change un peu de la monochromie !
    Lonely Goose (Vitesse: 1/15; Ouverture: 8; ISO: 100)

    Cette pauvre oie était toute seule, dans son enclos. Elle est venue me voir immédiatement, pour au final me faire une sorte de danse, comme si elle voulait me montrer qu’elle était la patronne…. de son enclos.
    Niveau composition, je trouve que les branches au premier plan gênent un peu. D’un autre côté, cela donne l’impression que j’étais planqué là, à l’affût, pendant des heures. Ce n’est pourtant pas le cas :).
    J’ai gardé une ouverture « moyenne » de f/8 pour tous les clichés: aucune raison de jouer sur la profondeur de champ ou la vitesse, alors je préfère utilisé une ouverture qui offrira un meilleur piqué. À vous de me dire si c’est réussi.
    Au final, je trouve que la photographie par temps neigeux n’est pas facile. Ce n’est pas tant la météo qui me dérange, mais plutôt la blancheur des paysages. Évidemment, photographier la neige en gros plan ne sert à rien. Il faut donc plus que jamais chercher, observer, tenter. Trouver les contrastes, des sujets intéressants, peut être même l’originalité…
    C’est en tout cas une expérience à refaire !

    on 20 janvier 2013
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    by Thomas Benezeth
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  • Le prix de la lumière: focus sur les focales fixe

    Il y a quelques semaines, je vous expliquais pourquoi j’ai choisi une focale fixe de 35mm. Pour vous aider un peu plus à choisir votre focale, voici quelques précisions sur les prix de ces objectifs. 
    Je ne vais pas vous expliquer en détails les avantages ou inconvénients d’une focale fixe, mais vous trouverez toute fois quelques informations ici.

    L’idée d’apporter de telles précisions sur ces cailloux est venu d’un visiteur de mon site, Ary (photographe amateur), qui n’était pas tout à fait d’accord avec les prix que j’annonçais. À juste titre, puisqu’il possède un Reflex de la marque Canon, tandis que le mien est un Nikon, et il s’avère que les prix sont différents.

    Je vais donc vous parler des objectifs pour Nikon. Ary se charge de Canon, je vous invite à lire son article Objectifs à focale fixe: 50mm = 100€, 35mm = 275€. Mais pourquoi ?.

    Quelques Précisions
    Les focales 35mm et 50mm sont des objectifs dits « standards », c’est à dire que leur champ de vision se rapproche de celui de l’oeil humain.
    Le choix entre ces deux focales doit être guidé par la taille du capteur de votre boitier: celle ci influe sur la focale « ressentie »:
    • Sur un capteur plein format, aucun problème: le 35mm est un 35mm, même combat pour le 50mm
    • En revanche, sur un capteur plus petit, les focales doivent être multipliées par un facteur grossissant. Prenons l’exemple du 35mm sur un capteur APS-C: chez Nikon, ce capteur est 1,5 fois plus petit que le Full Frame (plein format, 24x36mm), ce qui veut dire que votre objectif de 35mm sera en fait un 52,5mm (35 x 1,5 = 52,5). Voilà pourquoi la plupart des sites de photo dit qu’un 35mm sur un APS-C équivaut à un 50mm en 24×36. C’est de la physique optique.
    « Un 35mm sur un APS-C équivaut à un 50mm en 24x36. »

    Voici un rappel des tailles de capteurs et des coefficients multiplicateurs:
    Facteur de grossissement de Nikon: 1,5
    Facteur de grossissement de Canon: 1,6

    Les Prix 
    Parlons maintenant des prix de ces objectifs. D’une manière générale, quelle que soit la marque, plus l’objectif est lumineux, plus il coûte cher. La lumière a un prix !

    « La lumière a un prix ! »

    Voici donc la gamme des objectifs à focale fixe 35 ou 50mm de la marque Nikon (je préfère ne pas parler des produits de Tamron ou Sigma, n’étant pas sûr de leur caractéristiques et compatibilité):

    Les 35mm:

    • AF-S Nikkor 35mm f/1,4G: 1362€ chez Digitaland
    • AF-S Nikkor 35mm f/1,8G: 178,9€ chez Digit-Photo
    Les 50mm:
    • AF Nikkor 50mm f/1,8D (non motorisé: mise au point et ouverture manuelle): 107,12€ chez Digitaland
    • AF-S Nikkor 50mm f/1,4G: 338,18€ chez Digitaland
    • AF-S Nikkor 50mm f/1,8G: 191,96€ chez Digitaland

    Les plus abordables sont donc ceux à ouverture f/1,8. Contrairement à Canon, où les prix diffèrent de 175€ entre les deux objectifs, ils sont ici similaires. Ils sont très répandus car leur prix est d’environ 185€ seulement. Ces cailloux sont donc doublement standards, tant par leur focale que leur réputation.

    Pour les ouvertures plus grandes, f/1.4, les prix augmentent considérablement pour les deux marques. Quelle est la raison de cette si grande différence ? La fabrication doit être bien plus difficile pour les grandes ouvertures. Mais le 35mm f/1,4 est 7 fois plus cher que le f/1,8 ! Tandis que le 50mm f/1,4 est 4 fois moins cher que son petit frère le 35mm f/1,4. Bizarre. Je n’ai malheureusement aucune explication.

    Il existe des objectifs ouvrant jusqu’à f/1.2, mais je ne les présenterai pas. Ils sont tellement chers que si vous songez à en acheter un, c’est que vous êtes un photographe professionnel. Dans ce cas, vous n’avez pas besoin des conseils d’un amateur.

    Mais sachez que vous obtiendrez le plus beau piqué en utilisant votre objectif à des ouvertures allant de f/8 à f/11. Ce n’est peut être pas la peine de casser votre tirelire pour un f/1,4 que vous utiliserez à f/8 ;-).

    Ma petite astuce: si vous désirez faire des portraits et de la macrographie, réfléchissez aux objectifs macro. L’ouverture sera un peu plus faible qu’un standard, f/2 ou f/2,8, mais il sera de bonne qualité et polyvalent pour ces deux disciplines. Avec mon 35mm acheté, je suis presque obligé d’acheter un 90mm pour faire de la macro, puisqu’une focale plus faible ferai redondance avec mon précieux. C’est une alternative à prendre en compte.

    Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour faire votre choix. Le premier filtre sera votre budget. N’oubliez pas l’influence de la taille de votre capteur, et ce sont finalement vos besoins qui définiront votre focale idéale, 35 ou 50mm (ou macro :D).

    Les Nikonistes peuvent choisir plus librement entre ces deux focales aux prix similaires, tandis que les Canonistes s’orienteront majoritairement vers le 50mm, 175€ moins cher que son cadet.

    on 17 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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  • Ce qu’il faut savoir avant d’investir dans un Reflex

    Vous aimez la photo, vous en faite peut être quotidiennement avec votre Smartphone, mais vous voulez pousser la discipline un peu plus loin ? La majorité d’entre vous pensera certainement à acheter un Reflex, voir un Hybride. 

    Je suis passé par là il n’y a pas si longtemps, alors pourquoi ne pas vous faire profiter de mon expérience. Je sais des choses que vous ignorez encore 🙂


    L’acte d’investissement total dans la photographie ne se limite pas simplement à l’achat d’un appareil photo. Je suis sûr que tous les futurs débutants n’imaginent pas ce que cette acquisition va entraîner. Au début, vous allez vous contenter de votre appareil et de son sympathique objectif. Puis, si ce n’est déjà fait,  vous allez lire beaucoup d’articles sur la photo, vous allez dévorer le web et ses nombreuses richesses technicos-artistiques. C’est à ce moment là que tout commence…

    L’Envie irresistible d’acquérir du matériel photo est là. Le Besoin devrait vous ramener à la Raison, car rassurez vous, il n’est pas nécessaire de posséder une armoire complète dédiée à la photo pour réaliser de bons clichés. 
    Vos besoins réels concernent différentes catégories:

    • Les objectifs
    • Le trépied
    • Le transport
    • Les accessoires
    Vous allez voir que ces frais sont très loin d’être négligeables !
    Les Objectifs
    Le premier objectif que vous allez avoir n’est autre que celui livré en « kit » avec votre boitier (le corps du Reflex). Généralement, il s’agit d’un 18-55mm. Basique, ouverture moyenne mais très polyvalent (un grand angle avec la focale 18mm et la possibilité de faire des portrait en 55mm). Mais tout de même très limité par sa faible ouverture: f3,5 sur 18mm et f5,6 sur 55mm, finalement très délicat pour les portraits et les photos d’intérieur.
    « La grande ouverture vous permettra de réaliser des photos d’intérieur de bien meilleure qualité en mettant en valeur votre sujet. »
    Il existe pourtant des objectifs à grande ouverture, les focales fixes. Pour un prix plus que raisonnable, vous pouvez investir dans un 50mm f1,8 ou un 35mm f1,8. Environ 200€ chacun, ils sont également remarquables par leur compacité (même si l’on n’atteint pas le niveau des objectifs « Pancake »). L’absence de zoom vous obligera à vous déplacer pour cadrer votre scène au lieu de zoomer, et cela peut faire la différence dans la composition.
    Et bien sur, la grande ouverture vous permettra de réaliser des photos d’intérieur de bien meilleure qualité en mettant en valeur votre sujet grâce à sa plus faible profondeur de champ (Rappelez vous: plus vous ouvrez le diaphragme, plus vous réduisez la zone de netteté).
    J’ai fais le choix du 35mm f1,8, et c’est ici que je vous en explique les raisons. J’ajouterai simplement que mon 35mm ne quitte plus mon boitier, j’en suis plus que satisfait ! (Rappelez vous: Un 35mm sur un boitier plein format équivaut à un 35mm, mais sur l’APS-C qui équipe les Reflex non professionnels cela équivaut à un 50mm – cela est dû à la taille du capteur, plus petite sur ce dernier).
    Je salive depuis quelques mois sur un objectif macro, mais je fais de la résistance. Je ne suis pas encore sûr d’en avoir réellement envi, et je suis loin d’avoir fini d’explorer mon 35mm. Affaire à suivre.
    Le Trépied
    Avec votre nouvel objectif, dont votre satisfaction est proportionnelle à sa luminosité, vous souhaitez faire des photos de nuit. Ou tout simplement éviter le flou de bougé propre à tout objectif, focale fixe ou non. 
    En fin de journée ou dans des lieux mal éclairés, on atteint souvent des vitesses d’obturation faibles malgré les ISO montés dans les 800 et le diaphragme ouvert à son maximum (f1,8 pour ceux que j’ai cité). 
    En basse lumière, le seul moyen d’éviter le flou de bougé est d’utiliser un trépied. Et il faut savoir qu’un bon trépied coûte cher. Il en existe pourtant à des prix raisonnables, environ 30€, mais pas vraiment pratiques. Lourdeur, maniabilité difficile, faible stabilité… 
    « En basse lumière, le seul moyen d’éviter le flou de bougé est d’utiliser un trépied. »
    Autant investir dans un trépied de qualité qui vous accompagnera pendant une à deux décennie(s). Comptez environ 120€ pour un trépied et une rotule, cet élément si désirable tant il rend la maniabilité enfantine.
    Le Transport
    Il vous faut bien un sac pour transporter votre attirail en toute sécurité. Au minimum une protection pour ranger votre Reflex dans un sac à dos. 
    Il existe de très grands sacs à dos, pouvant contenir environ 6 objectifs, dont l’intérieur est tout à fait modulable et à l’abris des chocs. Plus petit, le format sac en bandoulière offrant une seule place pour un seul objectif, en plus de celui monté sur votre appareil. Et enfin, la sacoche ne pouvant accueillir que votre boitier accompagné de son objectif (vous pourrez tout de même ajouter un ou deux petits accessoires…).
    « Il vous faut bien un sac pour transporter votre attirail en toute sécurité. »
    Pour ma part, je possède les trois. Le grand sac à dos était vendu avec mon appareil photo, puis j’ai acheté le sac en bandoulière (voulant me débarrasser du premier, qui m’est inutile), 40€. Et j’ai fini par acheter la sacoche, 25€, aussi pratique en bandoulière que discrètement rangée dans un sac à dos des plus banals.
    L’addition commence à gonfler, ce n’est malheureusement pas fini…
    Les Accessoires
    Le sujet a été subtilement traité précédemment, il s’agit des accessoires tels que les cartes mémoire, les batteries ou les télécommandes. 
    Vous aurez besoin des deux premiers si vous organisez de longues sorties photo, ou lors de voyages. Dans ces conditions, vous avez plus que jamais besoin d’espace de stockage et d’autonomie (Rappelez vous: le froid diminue la durée de vie des batterie, alors pensez y en hiver !).

    « Les batteries coûtent bien plus cher que les cartes mémoire. »
    Au lieu de vous ruer sur les cartes mémoires de 16, 32 ou 64 Go, mieux vaut se contenter d’une ou deux cartes de 8 Go. En cas de perte ou de détérioration (humidité, températures extrêmes..), vous avez plus d’espoir de conservez vos photos, puisque vous ne pouvez pas tout perdre en une seule fois ! Comptez 30€ pour une carte mémoire de qualité, offrant des vitesses d’écriture importantes (30 MB/s) pour un confort de prise de vue optimal (notamment en mode rafale).
    Pour les batteries, je vous conseille simplement d’en acheter une de la marque de votre appareil. Je n’oserai jamais mettre une batterie dont j’ignore l’origine dans mon Reflex à 400€ ! Les batteries coûtent bien plus cher que les cartes mémoire, comptez 60 à 100€ selon les marques. 
    Quant à la télécommande, elle va de paire avec votre trépied. Ce dernier n’évite pas le flou de « déclenchement », la télécommande, oui. Le retardateur peut la remplacer, sauf si vous utilisez la fonction « Pose longue » (je vous en parle ici). Compter environ 30€.
    L’Addition s’il vous plait !
    Je pense que vous avez saisi l’objet de mon article. Avant de m’investir dans la photographie, je n’avais pas conscience de toutes ces choses. Pourtant, ces frais, bien qu’ils soient dispensables, ne doivent pas être négligés.
    « Tous ces achats auront doublé la dépense liée à votre appareil photo. »
    Additionnons maintenant toutes ces nouvelles dépenses:
    Objectif à focale fixe          = 200€
    Trépied                             = 120€
    Transport                          = 050€
    Accessoires                      = 140€
    TOTAL = 510€
    (Cela reste une estimation)
    Au final, tous ces achats auront doublé la dépense liée à votre appareil photo. Alors bien sur, ces frais sont dispensables, et mon but n’est absolument pas de vous inciter à tout acheter. Comme je vous le disais en préambule, la valeur matérielle ne fait pas la valeur du photographe. Et puis vous n’aurez pas besoin de tout type d’objectif, un ou deux maximum conviendront à votre style artistique. Peut être même qu’un trépied ne vous sera pas utile, si vous vous spécialisez dans la photo de rue par exemple.
    Il ne faut pas non plus que cela vous rebute dans votre désir de faire de la photo. Prenez simplement en compte ces nouveaux éléments lorsque vous ferez votre choix. Un dernier conseil, commencez par l’objectif à focale fixe !

    on 16 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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  • La forêt: source d’inspiration ?

    Cette après midi, je suis allé me promener en forêt, au Château de la Chasse (Val d’Oise). Ce petit château se situe dans la forêt de Montmorency mais appartient à la commune de Saint Prix, la ville où j’habite. 
    J’y emmène rarement mon Reflex, pour diverses raisons:

    • En cette période, le temps n’est pas idéal (froid, pluie…)
    • Les chemins sont à la limite de la praticabilité (tomber dans la boue ne me gène pas, mais je ne suis par sur que l’appareil apprécierai)
    • Il y a peu de choses intéressantes a photographier (des arbres, de la terre ? En creusant un peu plus, je suis persuadé que l’on peut y trouver des sujets intéressants)
    Oublions ces mauvaises raisons de ne pas emmener son Reflex en forêt, et voyons ce que l’on peut y trouver d’intéressant.
    Cherchez les contrastes
    Tout d’abord, en cette période où les feuilles sont privées de toute pigmentation, la couleur dominante tire vers le « marron/gris ». Un peu terne, donc. Ce qui permet pourtant de mettre en valeur les nombreuses mottes de mousses vertes ! Cela les rend très lumineuses:
    Spotlight (Vitesse: 1/160; Ouverture: 1,8; ISO: 200)

    Atmosphère lugubre
    J’ai aussi remarqué certains arbres aux formes originales. Aucun ne m’a cependant séduit au point de l’immortaliser. Ce sera pour une prochaine fois.
    La forêt permet donc  de réaliser des photos particulières en utilisant la technique du contre jour: en photographiant le haut des arbres et en faisant la mise au point sur le ciel, cela permet d’obtenir des clichés à l’atmosphère « Burtonèsque » (le mode de mesure de la lumière « Spot » accentuera cet effet).

    Voyez là une référence au réalisateur Tim Burton, dont j’adore l’univers lugubrement funèbre.

    Je montre cette photo pour illustration (ici les arbres n’ont rien d’extraordinaire, alors je précise que ce cliché n’a rien de l’atmosphère de Tim Burton, c’est juste pour donner l’idée):

    Funeral march (Vitesse: 1/4000; Ouverture: 1,8; ISO: 200)

    Les portraits

    Et puis, comme c’est le cas partout ailleurs, les promenades en forêt vous feront rencontrer du monde, souvent bien différent de ce que l’on croise habituellement en ville: des petits vieux, des couples, des familles avec enfants et animaux ou des joggers…
    Justement, c’est un coureur accompagné de son chien qui a attiré mon attention à son premier passage. A la seconde apparition, après un tour de lac, le chien suivait son maître avec une grosse branche dans la gueule, l’air de dire « je ne la lâcherai pas tant que tu ne me fera pas jouer »:
    Run or play (Vitesse: 1/640; Ouverture: 1,8; ISO: 200)

    Un cadrage en mode paysage aurait permis d’avoir plus d’espace devant le regard du jogger, mais le sujet principal étant le chien, cela ne me gène pas. Au contraire, je trouve que cela accentue l’effet de vitesse: omnibulé par son irrésistible envie de jouer, le chien ne peut pas suivre son maître.

    Les textures

    Enfin, pour les amateurs de macrographie, la forêt offre de nombreuses textures: le bois, la terre, les feuilles, la mousse… Je n’ai pas encore d’objectif macro, mais j’ai tout de même pu faire un essai de texture boisée:
    Wood (Vitesse: 1/25; Ouverture: 1,8; ISO: 200)

    Chaque sortie photographique a droit à son autocritique, ce qui doit me permettre de progresser. 
    Je remarque dans un premier temps que je shoote très très souvent en ouverture maximale, soit 1,8 (pour rappel, je shoot toujours avec mon 35 mm f1,8). Est ce que je profite du piqué optimal de mon objectif ? Pas sur…
    Même si je sens une amélioration sur ce point, j’ai toujours un peu de mal à photographier les gens que je croise. Je suis très loin de l’aisance de Thomas Leuthard (lire ici ou là), et c’est tant mieux pour lui, sans quoi il aurait du souci à se faire :). Le temps fera son effet, j’en suis convaincu.

    Côté positif, je pense que je m’améliore quant à l’exposition des mes clichés. Je sais qu’il s’agit d’un de mes points faibles, alors j’essai de le travailler. Je maitrise aussi de mieux en mieux la mise au point, et je me sens très à l’aise avec mes collimateurs.
    Il me reste donc du chemin à parcourir, et c’est tant mieux !

    on 13 janvier 2013
    in Non classé
    by Thomas Benezeth
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