Bernard Jolivalt est un photographe français qui a un parcours artistique et professionnel très riche, et c’est avec grand plaisir qu’il répond à quelques unes de mes questions. La photo de rue est bien entendu son domaine favori, et son expérience est flagrante. Bernard tient un blog sur lequel il écrit de nombreux articles sur le sujet, des billets très intéressants et bien écrits.
Lorsque je l’ai contacté, je n’avais pas encore pris la mesure de son parcours. Bernard a été le président du concours de photo de rue Digixo, a écrit de nombreux livres sur la photo, pratique dans les rues depuis les années 70… Bref, ce n’est pas un petit jeunot comme moi 🙂
J’avais donc compris que Bernard aurait beaucoup de choses à dire sur le sujet, alors je lui ai demandé d’être bavard dans ses réponses. Je ne suis pas déçu !
Entretien avec Bernard Jolivalt
Bonjour Bernard, peux-tu commencer par nous raconter comment la photo est entrée dans ta vie ? Tu as un parcours professionnel très intéressant et j’aimerai en savoir un peu plus sur ton expérience.
La photographie n’est pas entrée d’un seul coup dans ma vie. Assez jeune, je prenais des photos de temps en temps, comme beaucoup de gens. Ça aurait pu en rester là. J’avais bien vaguement l’idée de professionnaliser ce passe-temps, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre.
Un jour, je suis parti. C’était la grande époque de « la route ». Elle est révolue et elle n’existera plus jamais parce que les transports en masse et l’Internet ont réduit la planète à un village global, pour reprendre l’expression de Marshall McLuhan. Au fin fond de l’Afrique et de l’Asie, le courrier mettait des semaines à parvenir à destination. Dans le désert, il fallait parfois des jours d’attente avant de pouvoir quitter un lieu. La route était un retrait du monde. Aujourd’hui, avec les blogs sur lesquels on peut poster ses impressions au jour le jour, la distanciation que donnait la route n’existe plus. Il n’y a plus de long voyage initiatique, seulement des aller-retour low-cost et une exposition permanente au travers des réseaux sociaux.
Lors de mon plus long voyage qui dura près de deux ans, je n’avais emporté qu’un tout petit bagage et un Rollei 35 qui restait en permanence dans la poche de ma chemise. Mais je n’avais pas beaucoup de pellicule. Elle coûtait cher et je n’avais pas de sous. Et je ne découvris les photos qu’à mon retour.
Après la route, je me suis installé en région parisienne en tant que photoreporter. Je travaillais surtout avec des maisons d’édition, mais aussi avec Sélection de Reader’s Digest, Kodak, Atlas/Air France, le Club Méditerranée… Pour ces clients, je ne photographiais qu’en couleur. Mais mes photos les plus personnelles, je les faisais en noir et blanc, avec un Leica CL chargé avec de la Tri-X, une pellicule mythique. C’était de la photo de rue, bien que le terme n’existait pas encore à cette époque. Mon principal client était France Nouvelle, l’hebdomadaire de réflexion politique du Parti Communiste. Mes photos étaient publiées sur les mêmes pages que celles d’Henri Cartier-Bresson, de Martine Frank, de Guy Lequerrec et d’autres grands noms.
À la fin des années 80, je fus pris d’une passion soudaine pour une activité complètement nouvelle : la micro-informatique. C’était un nouveau monde à découvrir. Les ordinateurs étaient des jouets de la taille d’un livre de poche et il fallit tout programmer soi-même. J’abandonnais la photographie pour la presse informatique, où je fus successivement rédacteur en chef de mensuels comme Amstrad Magazine, Joystick, PC et Compatible…. Je m’intéressais à l’imagerie de synthèse. En 1992, je fondais un mensuel consacré à la simulation de vol, Micro-Simulateur, qui existe toujours. Et je traduisais et écrivait des livres sur l’informatique, la simulation et la réalité virtuelle.
Le milieu des années 2000 marqua le retour à la photographie. La photographie numérique était enfin arrivée à maturité et intéressait les professionnels. Je me suis rééquipé, avec des compacts d’abord pour tâter le terrain. Puis un Nikon DX2 me fut vendu par un ami rencontré à Djibouti presque trente ans auparavant. Nos chemins s’étaient croisés dans ce port du bout du monde où nous nous étions trouvés sans un sou ou presque. Puis chacun avait suivi son chemin. L’ami en question n’est autre que Guy Ferrandis, devenu un photographe reconnu, spécialiste du show-biz – quasiment aucune vedette française ou internationale a échappé à son objectif – et photographe de plateau attitré de Roman Polanski, Matthieu Kassowitz et d’autres cinéastes.
Je me suis aussi remis au genre de photographie que j’affectionnais dans les années 1970. Elle avait enfin un nom : « la photographie de rue ». Je m’intéresse aussi à d’autres genres photographiques. Mes photographies illustrent les livres techniques que j’écris et parfois les traductions. J’ai la chance et le privilège de contrôler entièrement la chaîne de production, de la prise de vue à la publication. Le rêve de tout photographe.
On parle souvent de « photo de rue » ou « photo humaniste », comment définirais-tu cette discipline ?
La photographie de rue est par définition prise dans la rue, mais le terme est restrictif. C’est une photographie urbaine, bien que son champ d’action s’étende bien au delà. Elle peut est prise dans n’importe quel espace accessible au public : le métro, les galeries marchandes, les cafés et restaurants, les musées et même sur une plage.
J’aurai préféré le terme de « photographie sociale », mais le terme est déjà pris. Peu utilisé, il désigne généralement les photos de mariage, de couple… Or, le terme « social » aurait sans doute mieux convenu à la photographie de rue dans la mesure ou cette dernière a une dimension sociologique, surtout quand dans la photo, le personnage est confronté à l’environnement urbain.
Ceci nous amène au terme « humaniste », volontiers associé à la photographie de rue. Il caractérise le regard sur l’humain, qui est le sujet de prédilection de ce genre de photographie, même si une photo de rue peut se concevoir sans personnage. La trace que laisse l’humain – des édifices, des graffitis… –, c’est encore de l’humain.
Mais toute photographie de rue n’est pas humaniste. Un clochard ou un mendiant sur une photo n’en fait pas une photo humaniste. Ce sont des sujets délicats qui exigent tact, sensibilité et talent, ce qui n’est pas toujours, et même rarement le cas. Et lorsque Bruce Gilden fond sur sa proie, le flash brandit d’une main et Leica dans l’autre, il n’y a plus d’humanisme. La photo est alors prédatrice.
Fort heureusement, la plupart des photographes de rue portent un regard bienveillant sur les gens qu’ils photographient, même s’il est parfois narquois.
Pourquoi avoir choisi la photo de rue ? Qu’est ce qui te plaît le plus ? Et au contraire, quels aspects aimes-tu le moins ?
Je n’ai jamais choisi la photographie de rue. Comme je l’ai expliqué précédemment, j’en ai toujours fais sans le savoir. Un jour, cette étiquette est venue se coller sur mon genre de prédilection.
Ce qui me plaît le plus dans la photographie de rue est sa dimension sociale. C’est surtout ce que je recherchais au début, et c’est sans doute cela qui plaisait à France Nouvelle. Mes photos étaient à leur place.
Aujourd’hui, l’aspect social m’intéresse moins. C’est l’affaire des photojournalistes. je recherche surtout les petits dérapages du quotidien et en cela, j’ai renoué avec une autre passion de jeunesse : le surréalisme, fondé sur l’errance, le hasard objectif. Ce n’est pas pour rien que figure en exergue, sur ma page Facebook, une citation d’Isidore Ducasse, qui se faisait appeler le Comte de Lautréamont : « Beau comme la rencontre fortuite entre un parapluie et une machine à coudre sur une table de dissection. »
L’aspect qui me plaît le moins ? L’épée de Damoclès que fait peser sur ce genre de photographie l’imbécilité procédurière fondée le prétexte du droit à l’image mais alimentée en réalité par l’appât du gain. Je trouve cela indécent et sordide.
Sur ton site, on peut y voir des photos de rue datant des années 70, que ce soit à Paris où à l’étranger (Inde, Cameroun, Népal..). Comment, selon toi, a évoluée cette discipline au cours de ces 40 dernières années ?
Même si bon nombre de photographes restent attachés à l’argentique, le fait est que les appareils numériques ont considérablement favorisé la photographie de rue. Les compacts experts sont discrets et performants. Ils sont silencieux, opérationnels même en lumière très faible, et l’autofocus permet de travailler vite et avec précision. Et la pratique est économique, car le coût du déclenchement est nul. En revanche, la visée laisse parfois à désirer.
Les réseaux sociaux créent une émulation au niveau international et permettent de savoir ce qui se fait. Les groupes Facebook sont nombreux et fréquentés par des milliers de membres, même si beaucoup ne font que passer. Dans ce déferlement d’images, il y a beaucoup d’images banales – une photo simplement prise dans la rue ne fait pas une photo de rue – mais il y a aussi beaucoup d’excellentes photos, prises par des photographes dont le style est affirmé, qui exposent dans des galeries et publient des livres. Tout ceci prouve, s’il en était besoin, que la photographie de rue n’est pas passéiste, mais qu’elle a un bel avenir.
Quelle est ta façon de photographier dans les rues ? « Réservé et discret » ou au contraire « Ouvert et dynamique » ?
Je suis plutôt du genre réservé donc discret. J’essaie de ne pas être remarqué, et j’y parviens même avec un reflex équipé d’un zoom ouvrant à f/2.8 constant. En revanche, on peut se faire remarquer de loin même avec un modeste compact. Tout est une question d’attitude. Le photographe qui regarde partout, qui recherche manifestement sa proie, sera vite repéré. Il faut savoir se fondre parmi les piétons, voir sans regarder avec insistance. Réagir très vite et continuer comme si de rien n’était.
Quels conseils donnerais-tu à une personne voulant se lancer dans la photo de rue ? Comment oser ? Par où commencer ?
Le mieux, pour débuter, est de s’attarder dans une zone touristique, là où les appareils photo pullulent et où personne ne se soucie des photographes. Peu à peu, on s’imprègne de l’idée que les gens n’ont que faire de votre présence et l’on finit par travailler avec une certaine sérénité, qui est ensuite transposable dans d’autres contextes.
Il est aussi plus facile de pratiquer la photo de rue dans une grande ville. Changer de quartier permet de changer d’ambiance et aussi de style de photographie. On ne fait pas les mêmes photos dans un quartier d’affaire à l’architecture futuriste que dans un quartier historique ou dans une banlieue industrieuse.
Ne vous laissez pas rebuter par la météo. Un temps ensoleillé favorise les ombres dures et les couleurs saturées, surtout en sous-exposant légèrement. Mais un temps couvert produit une lumière diffuse, sans ombre, qui adoucit le paysage. Quant à la pluie, elle est l’occasion de prendre de saisissantes photos, à condition bien sûr de protéger le matériel photo (ou d’emporter un appareil photo étanche).
Quel(s) matériel(s) utilises-tu dans les rues ? D’ailleurs, l’appareil photo a-t-il une importance selon toi ?
Mes deux appareils de prédilection sont actuellement le Nikon D7100 équipé d’un zoom 24‑70 et le Fuji x100. J’utilise le premier dans la rue et, malgré son encombrement je passe relativement inaperçu. Le second sert dans les lieux confinés, comme le métro, les galeries marchandes, ou quand un appareil photo n’est pas le bienvenu. Sa focale fixe – un équivalent 35 mm – est appréciable, mais parfois, un petit coup de zoom me manque…
Beaucoup de photographe affirment que l’appareil n’a pas d’importance, que le meilleur appareil est celui que l’on porte sur soi, fut-il un smartphone. Je n’irais pas jusqu’à l’affirmer. Il existe en effet des appareils photo inappropriés qui peuvent faire manquer des photos fortes.
Le point le plus important pour la photo de rue est la réactivité. Celle du photographe bien sûr, mais aussi celle de son appareil. Le retard au déclenchement, entre le moment où l’on appuie sur le déclencheur et celui où la photo est prise, est redoutable. Un délai d’un quart de seconde, causé soit par la latence, soit par la lenteur de l’autofocus, ou par les deux, fait manquer l’instant décisif. Ne comptez pas trop sur le mode Rafale pour pallier ce défaut.
La qualité optique compte aussi. Rien n’est plus frustrant qu’avoir pris l’instant décisif, mais d’une manière techniquement insatisfaisante.
Plus que jamais en photo de rue, la question du N&B et de la couleur fait débat. Peux-tu nous donner ton point de vue ?
Je pratique l’un et l’autre. Certaines photos se prêtent plutôt au noir et blanc, car il met en valeur les lignes et les volumes, d’autres valent par les couleurs. Je sais généralement dès la prise de vue si la photo sera finalement traitée en noir ou en couleur.
Comment gères-tu l’aspect juridique dans ta pratique ? Te refuses-tu de publier certaines photos ou au contraire t’imposes-tu aucune limite ?
L’aspect juridique est un poison qui pourrit l’existence des photographes. Le droit à l’image n’est pour beaucoup de plaignants qu’un prétexte pour exiger des dommages et intérêts. C’est une mentalité procédurière qui apparaît hélas dans bien d’autres domaines que la photographie.
Dans des conférences ou dans des réunions sur la photographie de rue, quelqu’un pose inévitablement la question du droit à l’image. C’est un problème sans solution car chaque partie à des droits : celui de son image pour l’un, celui du droit à l’expression pour l’autre. Sur le plan pénal, le photographe qui publie est toujours en faute. La Justice a la main beaucoup plus lourde pour un photographe humaniste que pour des voleurs. Il y a là matière à méditer sur ce sens que la Justice accorde au mot justice.
Quand j’ai commencé la photo, et même plus tard, ce problème ne se posait guère. Les photographes qui publiaient étaient relativement peu nombreux. Or, avec l’Internet, tout le monde peut maintenant le faire. Aux yeux de la loi, l’Internet est assimilé à de la presse. Publier sur un site est risqué, à moins d’avoir obtenu l’autorisation écrite de la personne représentée, ce qui est rarement le cas.
Je refuse toutefois de me promener avec un code civil et un code pénal dans mon fourre-tout. J’ai expliqué mon attitude sur mon blog, dans un article fort justement intitulé « délinquant assumé ».
As-tu été (et l’es-tu encore) influencé par des photographes en particulier ?
J’admire l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson, comme quasiment tous les photographes de rue. Mais à mes tout début, c’est une autre génération de photographes qui m’avait séduit : Pete Turner et Art Kane, des photographes publicitaires férus de couleurs très saturées. J’avais aussi flashé sur le très gros grain des nus dans l’album November Girl de Sam Haskins, les portraits de Richard Avedon… En ce qui concerne la photographie de rue, je suis aussi de la génération de Bruce Davidson, Lee Friedlander, Robert Frank… Je pourrais ajouter des dizaines de noms, dans tous les domaines de la photographie.
Quels sont tes projets photo pour l’année 2014 ?
Je viens juste de publier mon Dictionnaire anglais-français de la photographie, un livre de 600 pages comprenant plus de 10 000 termes.
Pour les prises de vues, ça dépend de l’air du temps. Un photographe de rue ne sait jamais ce qu’il va ramener comme image.
Tu es l’auteur du livre La photo sur le vif, paru aux éditions Pearson. Peux-tu nous en dire plus ? À qui est-il destiné et quels sujets aborde-t-il ?
La photo sur le vif, ce n’est pas que la photo de rue. C’est pourquoi je ne considère pas ce livre comme un manuel sur le sujet, bien qu’il soit beaucoup question de photo de rue. Mon véritable livre sur la photo de rue reste à écrire. C’est l’un de mes projets.
Enfin, passons au traditionnel « Behind the scene »: peux tu sélectionner une de tes photos et nous raconter son histoire ?
C’était à Berlin, en juin 2012, lors de la première rencontre des photographes du groupe On Every Streets, sur Facebook. Nous nous rencontrions le soir dans un restaurant berlinois. Le jour, c’était chacun pour soi ; j’ai toujours pratiqué la photographie de rue en loup solitaire.
Sur la photo, le photographe à gauche s’intéressait à une enseigne au-dessus d’une boutique. J’entendis du bruit derrière la porte d’entrée, quelques clameurs, puis un groupe de joyeux fêtards en sortit, dont le personnage principal de la photo, très peu vêtu. Je pris deux ou trois photos de lui parmi ses amis, à la volée, quand tout à coup, il se planta devant le photographe qui n’en finissait pas de cadrer. Il le toisa longuement tout en se grattant, puis il s’en alla en trottinant pour rejoindre le groupe qui s’éloignait (le jeune homme à droite sur la photo en faisait partie). Le photographe ne remarqua rien du tout et continua de cadrer. Quand il déclencha enfin, les fêtards étaient déjà loin.
Merci Bernard d’avoir pris le temps de répondre à ces questions, merci pour cet échange. Je te laisse le dernier mot 😉
La photographie de rue n’est pas indispensable, mais elle est nécessaire.
L’entretien s’arrête ici, j’espère que ce fragment d’histoire de Bernard vous a plu. Je vous encourage vivement à suivre sa page Facebook ainsi que son blog, qui est, comme je vous le disais, très intéressant. À bientôt pour une nouvelle interview 😉
15 Responses to [Interview] La photo de rue selon Bernard Jolivalt
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« Entrez donc, pendant que le loup n’y est pas ! Le Nombre d’Or : la science au service de l’Art »
Wahoo! Quel monsieur!
C’est le genre de photographe que je pourrais passer des heures à écouter tellement son parcour est riche. En lisant ton article, je me suis revue à la conférence de Kyriakos…magique!!!
Merci Thomas de nous faire découvrir ces photographes tous aussi passionnés les un que les autres!
Merci Alex ! Je crois que je pourrais aussi l’écouter pendant des heures! 😉 (c’était un super moment Kyriakos, grâce à toi d’ailleurs parce que je ne le connaissais pas 😉 )
Une belle découverte de quelqu’un que je ne connaissais pas 😉
Merci du partage 😉
Seb Articles récents…Dans les rues de Hanoï
Je t’en prie Seb, merci de ton passage 😉
Bonjour
Merci pour cette découverte
Alain
Je vous en prie 😉
Super interview! Tu commences à cumuler les pointures de la photographie en guest stars sur ton blog 🙂
elpadawan Articles récents…SHOwcase #4
Merci Fifty ! Yep, ce sont les pointures qui en ont le plus à dire ^^
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Merci pour cet interview, qui permet de découvrir le point de vue de ce photographe reconnu. J’avais découvert son blog à l’occasion de l’expo Cartier Bresson en avril 2014, et je me suis régalée de ses articles extrèmement détaillés et intéressants. Un incontournable quand on s’interesse à la photo de rue.
Je t’en prie 🙂
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